Ce mercredi, Forest National accueillait le bluesman anglais Chris Rea qui venait défendre son dernier album « Road Songs for lovers ». C’était sa sixième visite de notre beau pays en onze ans, un véritable métronome ! Est ce que l’antre forestois a été conquis par sa prestation ? Verdict !
À 20h30 tapantes, le natif de Middlesbrough fait son apparition avec ses cinq talentueux musiciens et amis de toujours (deux claviéristes, un guitariste et la section rythmique basse-batterie). La scénographie est très réussie et très classe avec une belle mise en avant des peintures de Chris Rea et son ton blue(s) fétiche.
Pendant plus de 100 minutes, la qualité et le soin apportés aux ré-arrangements de chaque morceau est remarquable, que ce soit du nouvel album avec la douceur électrique de « Nothing left Behind » et le très épuré « Two losts soul » en piano-voix ! Pour le plus grand bonheur du public (très réceptif hier soir), le tout est parsemé par les nombreux hits de Monsieur Rea. Il ne parle pas beaucoup mais ses guitares parlent pour lui, du fabuleux rock d’« Easy Rider » aux grandioses solos de « Stony Road ». D’année en année, on savoure « Til The Sun … » les yeux fermés et son intro incroyable. Mais n’oublions pas que Chris Rea ce n’est pas uniquement les six cordes, c’est aussi cette voix rauque et chaude comme on peut le constater sur le puissant hit « The Road to Hell ». Les classiques « On The Beach » (avec son final en mode reggae) et « Let’s dance » (et ses pas de danse) sont devenus ses traditionnels rappels.
Pour conclure, on peut dire que malgré un son pas toujours à la hauteur de son talent, le génial Chris Rea a encore démontré sa maîtrise pour la mélodie et son touché si caractéristique de la guitare. Il faut voir et vivre ce véritable artiste sur scène. Un vrai régal pour les oreilles !
Pics by Guillaume
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